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La collection exceptionnelle du GUM et de l'UGent

Des collections uniques qui invitent à la réflexion
Le GUM et l’Université de Gand possèdent un vaste et précieux patrimoine scientifique (plus de 400 000 objets) issu de toutes les disciplines scientifiques possibles. Ces collections sont nées au cours des 200 ans d’histoire de l’université et continuent de croître, alimentées par la recherche scientifique actuelle. Le GUM est responsable de la gestion de ces collections. Il est chargé de les répertorier de manière adéquate, de les présenter au public et de les conserver durablement pour les futures générations de chercheurs, d’étudiants et de visiteurs. Au fil du musée et des expositions thématiques, vous découvrirez une sélection de chefs-d'œuvre issus de ces collections. Il est possible de consulter les sous-collections sur rendez-vous dans le cadre de travaux de recherche et d'activités académiques. Les visites guidées et le service au public du GUM se font dans le musée sur le Campus Ledeganck.

Un Loup de Tasmanie, un masque dogon, le premier échantillon de bakélite, une maquette en liège du Panthéon et un modèle biomimétique d'une queue d'hippocampe... Le GUM peut puiser dans une immense variété d'objets pour monter ses expositions permanente et temporaires. Ensemble, ces objets constituent le patrimoine académique du GUM et de l'UGent qui, fort de plus de 400 000 références, est le plus grand de Flandre.

Depuis des dizaines d'années, l'université gérait déjà six collections et les exposait dans un cadre muséal. Mais des milliers d'objets restent non référencés, voire non identifiés. Ils se trouvent dans les couloirs, les bureaux, les caves et les greniers, dispersés ci et là sur le campus. Pendant ce temps, le patrimoine de l'université ne cesse de grandir, alimenté de nouveaux produits de l'activité scientifique. Ensemble, ces objets mettent en lumière la complexité, l'humanité et la beauté de la pratique scientifique.

Une collection aussi ancienne que l'université

Une série de collections trouvent leurs origines dans une loi passée en 1817 sous le règne de Guillaume Ier d'Orange. Cette loi stipulait que toutes les universités royales devaient posséder une collection scientifique de plantes et d'animaux ainsi qu'un cabinet d'instruments. Les étudiants ne se contenteraient plus d'écouter, ils observeraient et étudieraient désormais eux-mêmes. C'était le début des collections de zoologie, d'ethnographie, d'archéologie et d'instruments chirurgicaux. Il arrivait à l'université d'acheter certaines pièces, que ce soit avec ou sans le soutien royal, lorsqu'une belle occasion se présentait. D'autres acquisitions provenaient de dons de généreux mécènes. D'autres encore furent glanées ici et là par des professeurs passionnés.
Malgré leur finalité pratique, les collections universitaires excitaient également la curiosité des Gantois. L'université décida donc d'ouvrir ses collections au grand public lors des « Gentse Feesten », les fêtes de Gand.

Sous-collection Zoologie

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Sous-collection Archéologie

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Sous-collection Ethnographie

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Sous-collection Morphologie

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Sous-collection Histoire des sciences

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Sous-collection Histoire de la médecine

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Jardin botanique

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Patrimoine errant et collections actives

À côté des collections dont les pièces sont reconnues pour leur valeur patrimoniale, il existe toute une série d'objets qui errent encore dans les campus. Beaucoup de ces collections avaient à l'origine une utilité didactique ou scientifique, que certaines conservent d'ailleurs encore aujourd'hui. Elles sont nées de l'implication personnelle de professeurs ou de besoins spécifiques pour une formation. Lorsque ces professeurs prenaient leur retraite, ils laissaient leur collection derrière eux. De nombreuses collections dépendaient ensuite du bon vouloir de chacun de leurs gestionnaires successifs.
En 2013, le rapport Bilan et perspective faisait le point sur seize collections actives et sur le patrimoine errantCe patrimoine errant comprend notamment des modèles en fil de fer et en plâtre réalisés dans le cadre d'études d'ingénieur, des minéraux et des roches collectés lors d'expéditions, des volumes en dialecte ou des collections pharmaceutiques. Le point commun de toutes ces pièces est d'être très pauvrement inventoriées et difficilement accessibles.

Un trésor invisible

L'inventaire du rapport Bilan et perspective repose entièrement sur les contributions spontanées des gestionnaires de collection. Il est clair que l'Université de Gand recèle encore plus, voire beaucoup plus, de trésors que ceux identifiés dans le rapport. Mais combien et où exactement, c'est là toute la question. Ce trésor anonyme de l'UGent n'a pas encore été clairement identifié, ni même reconnu comme une part de notre patrimoine. En d'autres mots, il est invisible. Entre-temps, la collection patrimoniale continue de s'étoffer, principalement de produits dérivés de la recherche scientifique contemporaine comme des appareils, des échantillons prélevés sur le terrain, des modèles ou des prototypes. Seule une vision patrimoniale élargie à l'échelle universitaire ou tournée vers le public peut garantir la bonne conservation et la bonne gestion du patrimoine académique. L'UGent a pris la courageuse décision de faire un état des lieux complet de son patrimoine. L'UGent et le GUM se consacreront donc dans les années à venir à l'identification et à la révélation de l'ensemble du patrimoine errant de l'université. Vous pouvez déjà admirer plusieurs pièces figurant parmi les plus intrigantes du patrimoine errant de l'université dans l'exposition permanente du GUM.

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